L'université contre la LRU
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 Violences policières en pagaille :

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AuteurMessage
Nicolas




Nombre de messages : 165
Date d'inscription : 05/12/2007

Violences policières en pagaille : Empty
MessageSujet: Violences policières en pagaille :   Violences policières en pagaille : Icon_minitimeDim 29 Mar - 18:09

Citation :
Communiqué de presse - 28 mars 2009

Les organisations syndicales de l’Université de Strasbourg CGT, FO, FSU, SUD et le collectif de l’appel déplorent l'intervention des forces de l’ordre au campus Universitaire ce 28 mars à 5 heure 20, à la demande de la Présidence de l’UdS.
Les revendications des étudiants expulsés ce matin sont justes, nous les soutenons. Nous saluons leur esprit de responsabilité comparée à la démesure des moyens policiers déployés par la Préfecture, conséquencesde l’état de siège dont pâtit notre ville en raison du sommet de l'OTAN.
Nous déplorons l’attitude de la Présidence de l’Université au cours de la semaine écoulée et appelons celle-ci à réinscrire sa politique dans le cadre de la motion votée à l’unanimité par le Congrès de l’UdS le 13 février.
Nous refusons les simulacres de négociations du ministère qui ne visent qu’à affaiblir et diviser la mobilisation par des effets d’annonce.
Le gouvernement doit renoncer à la casse du service public d'enseignement et de recherche. Le mouvement continue à Strasbourg comme ailleurs.
Plus que jamais, comme nous l'avions signifié à Valérie Pécresse le 5 Février dernier, nous nous obstinons : "Halte au mépris".

Communiqué de presse - 25 mars 2009Lundi 23 mars au soir, la faculté de droit de Strasbourg a été bloquée à la suite d'un vote des étudiants de l'Université de Strasbourg réunis en assemblée générale sur le parvis (608 voix pour, 480 contre). Cette occupation a été menée pacifiquement par des étudiants de l¹Université de Strasbourg dont une moitié d’étudiants en droit contrairement à ce qui a pu être relaté dans la plupart des médias. Des étudiants de la faculté de droit suggéraient depuis plusieurs semaines ce blocage, demandant le soutien pour participer aux manifestations sans être pénalisés – ce qui leur avait été refusé. L’opposition juristes / étudiants en sciences humaines n'est pas pertinente : de nombreux étudiants de droit sont, soit impliqués dans le mouvement de grève, soit fortement choqués par ce qui s'est passé ce mardi. Mardi 24 mars, ces étudiants se sont heurtés à des réactions particulièrement violentes de la part d'autres étudiants opposés au mouvement de grève. Durant toute la matinée, des groupes d’étudiants ainsi que des éléments extérieurs à l'Université ont cherché à forcer les portes barricadées. Des insultes et des menaces particulièrement graves ont été proférées à l'encontre des étudiants en action de blocage dans la faculté. Ces propos, avec de forts implicites accompagnés de gestes fascisants, étaient d'autant plus inquiétants que ceux qui les criaient
étaient parfois armés et possédaient du gaz lacrymogène dont ils ont fait usage à l’encontre des occupants. Des béliers improvisés ont été utilisés pour tenter d’enfoncer les portes bloquées qui pour certaines ont été gravement endommagées (après inventaire, il s'avère qu'il s'agit des principaux dégâts subis par le bâtiment au cours de l'occupation). Les étudiants qui occupaient le hall de la faculté de droit sont sortis à 16h pour rejoindre la manifestation officiellement prévue, qui se rassemblait sur le parvis. De nombreux témoins, membres des personnels et étudiants, peuvent attester de la violence des propos et des gestes des « anti-bloqueurs ». Ajoutons que Nous, enseignants,chercheurs, personnels administratifs et techniques, élus, représentants syndicaux, étudiants mobilisés, tenons à dire que les dommages et les violences sont le fait des groupes factieux opposés à la grève et non le fait des étudiants ayant décidé le blocage. Nous condamnons fortement ces violences et ces manoeuvres d'intimidations qui tendent à faire croire que la faculté de droit serait la propriété exclusive d'étudiants radicalisés et violents. Nous exprimons notre forte inquiétude devant ces événements et nous demandons à la
présidence de l'Université de Strasbourg l'assurance d'une protection des étudiants pacifiques, et une réaction officielle condamnant la violence des
étudiants anti-bloqueurs.SUD, SNESUP-FSU, SNCS-FSU, SNTRS-CGT, SES-CGT, FO, Collectif de l'Appel de Strasbourg

Citation :
Prépression après la manifestation du jeudi 19.
https://www.dailymotion.com/relevance/search/repression+a+toulouse+le+19+mars/video/x8ryt9_repression-a-toulouse-le-19-mars_news

Voici le communiqué du comité de mobilisation de Toulouse 3 (Université Paul Sabatier) :

Communiqué de l'Université Paul Sabatier de Toulouse suite aux répressions policières.

L'ensemble de l'université est particulièrement mobilisée et dans le cadre de cette mobilisation les étudiants mènent différentes actions.
Ces actions ont pour but de porter nos revendications de manières symboliques afin de toucher le grand public. Nous insistons sur le fait que ces actions ne sont pas des appels à la violence et font l'objet de préparations rigoureuses.
Cependant le mouvement à fait l'objet d'une répression policière disproportionnée, dans les faits nous mettrons en avant deux exemples du comportement scandaleux des forces de l'ordre :
Le jeudi 12 mars une occupation pacifique (assemblée générale et conférence de presse) du hall de l'ESC était prévu, cette action avait pour but de dénoncer la sélection sociale matérialisée par les droits d'entrée exorbitant de cette école (7000€ en licence et 12000€ en master) et la différence flagrante de moyens entre les grandes écoles et l'université. Environ 300 personnes y ont participé et se sont installées dans le hall d'entrée. Après quelques minutes d'occupation
les forces de l'ordre sont arrivées (plus précisément la Brigade Anti-Criminalité) et ont chargé les manifestants sans somation. Les forces de l'ordre de la B.A.C ont utilisé abusivement des grenades lacrymogènes alors que nous étions dans un lieu clos, qu'ils ne portaient pas de brassards et que des étudiants de l'ESC (non-manifestants) étaient présents.
Nous condamnons la violence de l'intervention envers les étudiants, simplement impliqués dans la mobilisation et venus en soutien dans un esprit totalement pacifique.
Le jeudi 19 mars, journée de mobilisation interprofessionnelle sur toute la France rassemblant 3 millions de personnes dans les rues, a donné lieu à une action de blocage économique et d'auto-réduction organisée par l'université du Mirail. Cette action s'est très bien déroulée jusqu'à l'intervention de la BAC et des CRS qui ont chargé à plusieurs reprises sur les manifestants sans somation avec l'utilisation immédiate de matraques, de grenades assourdissantes et de "flash-balls". Nous apprécions la prise de positions des passants, qui pris à parti, ont soutenus les manifestants (créations de chaines de salariés entre les
étudiants et la police, prise en charge des blessés dans des commerces environnant...).
Nous manifestons notre soutient à tous les manifestants qui ont pu être blessés lors de cette action. Plus particulièrement nous adressons notre soutient à l'étudiant du Mirail qui est à l'hôpital après avoir reçu un tir à courte portée de "flash-ball" au visage (moins de 6m), ce tir a entrainé plusieurs fractures, un déchirement de la rétine, des lésions à l'?il...Précisons que son oeuil droit a perdu la vue et qu'il ne pourra jamais retrouver.
Délibérément la BAC et les CRS ont choisi de mettre en danger la sécurité des Toulousains. Cette répression menée de manière complètement inconsidérée est scandaleuse, elle a été menée en plein centre ville prenant en étau les passants parmi lesquels se trouvaient des enfants et des personnes âgées.
Nous dénonçons la violence policière injustifiée qui n'apporte que l'incompréhension et renforce la détermination des manifestants.

-- Comité de mobilisation de l'UPS Université Paul Sabatier - Toulouse 3 http://upsenlute.org
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