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 Débat Violence – non-violence dans les mouvements sociaux

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AuteurMessage
Nicolas




Nombre de messages : 165
Date d'inscription : 05/12/2007

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MessageSujet: Débat Violence – non-violence dans les mouvements sociaux   Débat Violence – non-violence dans les mouvements sociaux Icon_minitimeMar 19 Mai - 4:22

Citation :
Violence – non-violence dans les mouvements sociaux :
débat mardi 19 mai à 17h Hall Thélème

Le 31 mars dernier, des étudiants et professeurs de la fac des tanneurs organisaient un rassemblement Place A. France à Tours. Comme dans beaucoup d’autres facultés en france, ils luttent contre les « réformes » de l’Enseignement supérieur.

Les manifestants ont subi des violences policières qui ont conduit à une arrestation suivie d’un placement en détention préventive. par ces mêmes violences policières, deux enseignants ont dû être brièvement hospitalisés : l'une en raison du gazage, l’autre suite à des coups de matraque. A la sortie de l’hôpital, l'un de ces profs était attendu par des policiers qui lui ont "proposé" de l’accompagner au commissariat pour qu'il porte plainte. Arrivé sur les lieux, surprise, ce plaignant a été placé en garde à vue, il est depuis poursuivi pour outrage et rébellion.

Dans les jours qui suivirent un autre enseignant présent lors des faits du 31 mars a été l’objet de calomnies injustifiées et injustifiables de la part de collègues. ceux-ci lui ont fait porter la responsabilité des conséquences des violences policières ; quelques uns allant jusqu’à l’injurier et à le sommer de se dénoncer lui-même à la police.
Cet enseignant a ensuite été convoqué pour audition au commissariat de police de Tours (le 6 mai). il n’a heureusement pas été placé en garde à vue ni inculpé.
La plupart des directions syndicales et politiques présentes sur l’université (à quelques exceptions près) sont restées discrètes, à la fois sur les calomnies dont était victime cet enseignant et sur la question plus générale des violences et brutalités policières. Cependant un grand mouvement de solidarité s’est exprimé venant de militants de divers horizons syndiqués et non-syndiqués et, en particulier, du comité anti-répression de Tours.
L’ensemble de ces événements est à restituer, selon nous, dans le cadre général d’une tentative toujours plus affirmée de la part de ce gouvernement et de ses relais médiatiques de criminaliser les mouvements sociaux.

L’Etat s’arme ainsi physiquement, juridiquement et moralement, de plus en plus pour réprimer toute contestation de l’ordre libéral-capitaliste qu’il s’efforce d’imposer à tout le corps social, au service exclusif d’une poignée d’exploiteurs et de privilégiés.
Malgré ces violences (légitimes ?), les mobilisations ne s’émoussent pas ; des formes d’actions directes font des émules, comme les coupures d’électricité ou de gaz par les travailleurs concernés, des séquestrations de patrons ou de cadres, des occupations de locaux publics ou patronaux, etc.

Nous proposons de participer à un débat pour tenter de réfléchir sur l’évolution de la répression, le développement des violences policières dans notre quotidien, la présence de la violence chez les protestataires. comment répondre à la répression ? Qui est victime de quoi ? Doit-on éviter, proscrire, utiliser, avoir peur des violences ? Comment définir "la violence" ? Toute protestation est-elle violence ? Se limite-t-elle à des échanges de coups entre personnes ? Si oui, comment qualifier l’agression que subissent des millions de personnes lorsqu’elles sont mises au chômage, mises à la rue, subissent des contrôles intrusifs de la police ou des administrations, sont contraints à des tâches néfastes pour eux-mêmes ou autrui, sont enfermées dans des camps de rétention et explusées de force ? ne faudrait-il pas mettre en question les liens établis entre violence, légalité, banalité, transgression ? Ainsi les violences légalisées de l’Etat et des patrons, seraient-elles plus supportables que celles exprimées par les mouvements sociaux ?
Collectif anti répression : anti.repression.tours@gmail.com
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