L'université contre la LRU
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Forum du mouvement anti LRU de la région tourangelle.


 
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AuteurMessage
Nicolas




Nombre de messages : 165
Date d'inscription : 05/12/2007

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MessageSujet: Dernières infos   Dernières infos Icon_minitimeJeu 13 Déc - 16:19

Communiqué de presse du collectif de tous les personnels de l'Université
de Caen


Abrogation de la loi sur l'université :


LES PERSONNELS DE L'UNIVERSITÉ DEMANDENT
À ÊTRE REÇUS PAR LE PRÉSIDENT DU CONSEIL RÉGIONAL.


Exigeant l'abrogation de la loi « Pécresse » sur l'université et la
tenue d'états généraux de l'enseignement supérieur, le collectif de
personnels de l'Université de Caen Basse-Normandie et l'intersyndicale
se rendront jeudi 13 décembre à 17h en délégation au Conseil Régional.
Ils demandent à être reçus par Monsieur Philippe Duron, député et
président du Conseil Régional de Basse-Normandie pour lui remettre un
argumentaire détaillé et connaître sa position sur la loi.


Le collectif de tous les personnels de l'UCBN

collectif.pers.ucbn@free.fr ; http://collectif.pers.ucbn.free.fr

Contact : salvador.juan@unicaen.fr (06 89 14 72 17)

pierre.langlois@unicaen.fr (06 81 05 63 80)


------------------------------------------------------------------------

tribune libre

http://www.humanite.fr/2007-12-11_Tribune-libre_L-Universite-doit-etre-un-lieu-de-savoir


L'Université doit être un lieu de savoir

Nous, enseignants, chercheurs et BIATOSS (personnels bibliothécaires,
ingénieurs, administratifs, techniques, ouvriers, de service et de
santé) de l'université Paris-I, rappelons notre attachement aux
principes qui fondent l'université :

- L'université doit être un lieu démocratique aussi bien pour les
étudiants que pour les personnels, c'est-à-dire ouverte à tous sans
sélection des étudiants à l'entrée et garantissant à tous ses membres un
contrôle sur sa gestion.

- L'Université doit être un lieu de savoir, où l'existence de toutes les
disciplines est garantie, et un lieu d'enseignement et de recherche de
qualité, à tous les niveaux qui sont les siens : licence, master et
doctorat.

- L'Université doit être ouverte sur l'international, ce qui implique
une mobilité de ses membres sans que cela justifie la prolifération de
contrats précaires.

- L'Université doit être ouverte sur le monde extérieur, tout en restant
maîtresse des modalités de cette ouverture et des contenus de
l'enseignement et de la recherche.

- L'Université doit garantir des statuts stables à l'ensemble du
personnel, garantie du pluralisme et de l'indépendance de la pensée.

Or, la Loi LRU est une réforme bureaucratique qui, sous couvert de
modernisation, tourne le dos à la gestion démocratique et collégiale des
universités. Elle concentre l'essentiel des pouvoirs dans les mains des
présidents, en réduisant la proportion des étudiants et des personnels
administratifs dans les instances de décision, et en vidant de leurs
prérogatives le conseil scientifique et le conseil de la vie étudiante.
Dans cette loi globalement condamnable, plusieurs points nous
apparaissent particulièrement nocifs :

- La disparition des commissions de spécialistes : un
enseignant-chercheur ne sera plus désigné par des spécialistes élus de
sa discipline, assurant la qualité du recrutement, mais nommé par le
président de l'université, au risque de dérives clientélistes.

- La remise en cause des statuts des personnels par le foisonnement de
statuts de contractuels, voire de statuts « privés » et précaires, avec
toutes les conséquences prévisibles en termes de restriction des
libertés pédagogiques et du pluralisme.

- Elle permet de redéployer des budgets de fonctionnement vers
l'équipement, mais non pas le contraire : des universités vétustes
n'auraient donc d'autre choix que d'amputer la masse salariale pour
maintenir leur patrimoine immobilier.

- Elle organise le désengagement financier de l'État, ce qui conduirait
à un appauvrissement d'un grand nombre d'universités, au risque d'une
hausse des frais d'inscription, du développement d'un système
universitaire à deux vitesses, et d'une recherche effrénée de subsides
divers, aux dépens des missions de formation et de recherche, en
particulier la recherche fondamentale.

Nous appelons l'ensemble de la communauté universitaire à se mobiliser
contre cette loi.

(*) Adopté à l'unanimité en AG (120 participants, le 27 novembre).

Appel des enseignants, chercheurs et BIATOSS de l'université Paris-I (*).

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Posté le Mercredi 12 décembre 2007 @ 05:49:20

CGT-Muséum
<http://cgt-museum.fastorama.com/user.php?op=userinfo&uname=CGT-Mus%C3%A9um>
écrit "


COMMUNIQUE DE PRESSE

Au moment où s'exprime avec force l'exigence de la communauté
universitaire d'avoir les moyens nécessaires à assurer ses missions, le
Président Sarkozy décide de brader 3% du capital d'EDF pour financer sa
réforme de l'Université.



La FERC Sup-CGT s'insurge contre ce pillage d'une entreprise publique
pour répondre ponctuellement à des besoins de financement et s'associe
aux protestations des salariés de cette entreprise qui doit rester
publique et dont le capital n'est pas un simple fonds de réserve du
budget courant de l'Etat.

-

La loi dite « LRU » organise la privatisation de pans entiers de
l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et programme la fin du
service public et de sa vie démocratique.

-

La FERC Sup-CGT réaffirme donc sa volonté ferme et sans concession de
participer à toutes les luttes ou actions qui favorisent le retrait de
cette loi inique. Elle s'indigne que le Président choisisse de dépenser
les deniers publics pour le paquet fiscal et vende notre patrimoine
collectif pour colmater les brèches du budget universitaire.

-

Montreuil, le 7 décembre 2007

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La justice ordonne une reprise des cours à l'université Montpellier 3

http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20071212&key2=071212182508.yosvezc7.xml
du Mercredi 12 décembre 2007

Le tribunal administratif de Montpellier a donné mercredi trois jours au
président de l'université Montpellier 3 pour garantir un accès normal
aux cours, sous peine d'astreinte, a-t-on appris auprès des étudiants.

La faculté de lettres et sciences humaines, paralysée depuis cinq
semaines en raison du mouvement de protestation contre la loi Pécresse,
a de nouveau été fermée administrativement lundi, à la suite
d'altercations entre étudiants grévistes et partisans de la reprise des
cours. Elle avait auparavant brièvement rouvert ses portes.

Les étudiants opposés au blocage du site avaient saisi la justice dans
la foulée et ont obtenu gain de cause: le tribunal administratif a
ordonné au président de l'université "de prendre toutes les mesures
utiles pour permettre un accès normal aux enseignements universitaires"
d'ici trois jours, sous peine d'une astreinte de 100 euros par jour,
a-t-on confirmé de source judiciaire.

Les étudiants de l'université devaient voter jeudi matin sur la question
du blocage. Une manifestation des grévistes est prévue dans l'après-midi
à Montpellier avec les lycéens.

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Valérie Pécresse veut rénover la licence


La ministre de l'Enseignement supérieur présente ce jeudi son plan
qui a pour objectif de "diviser par deux" le taux d'échec.


Meilleure orientation dès la terminale, rénovation du contenu de la
licence et accompagnement personnel renforcé, tels en sont les
grands axes.

le 13/12/2007 - 07h40

http://tf1.lci.fr/infos/france/societe/0,,3649774,00-valerie-pecresse-veut-renover-licence-.html

La ministre de l'Enseignement supérieur, *Valérie Pécresse*
<http://tf1.lci.fr/infos/tag/valerie-pecresse/valerie-pecresse-1.html>,
présente jeudi son plan de rénovation de la licence à l'université. Son
objectif est de lutter contre un taux d'échec de 40%. *Valérie Pécresse*
<http://tf1.lci.fr/infos/tag/valerie-pecresse/valerie-pecresse-1.html>,
explique qu'elle espère que son plan "Réussir en licence" va permettre
de "/diviser par deux/" le taux d'échec, dans une interview publiée
jeudi dans le /Parisien/. Elle précise que les premières mesures
pourraient entrer rapidement en vigueur. /"Dès février prochain, on peut
commencer à envisager un tutorat généralisé, un dédoublement des
classes, plus d'heures de cours pour les étudiants.../", a-t-elle expliqué.

Jeudi, elle recevra tour à tour la Conférence des présidents
d'université, puis les syndicats de personnels et enfin les
organisations étudiantes. Ce plan, à l'étude depuis juillet mais
initialement prévu pour la rentrée 2008, a été accéléré par le
gouvernement, notamment pour sortir du mouvement de contestation contre
la loi Pécresse dans les *universités*
<http://tf1.lci.fr/infos/tag/universites/universites-1.html>.

Ne pas être à l'université par défaut

Meilleure orientation (par le biais de l'orientation dite "active") des
élèves dès la terminale, rénovation du contenu de la licence et
accompagnement personnel renforcé des étudiants, tels sont les grands
axes déjà présentés depuis l'été par la ministre. La ministre doit
dévoiler jeudi le montant des moyens pluriannuels d'ici 2012, que l'Etat
entend déployer pour ce chantier, dans le cadre de l'engagement écrit de
l'Etat de doter le budget de l'Enseignement supérieur de 15 milliards
supplémentaires d'ici 2012. Seule en effet est connue l'enveloppe pour
2008 (40 millions d'euros).

S'agissant du contenu, *Valérie Pécresse*
<http://tf1.lci.fr/infos/tag/valerie-pecresse/valerie-pecresse-1.html>
entend instaurer une première année fondamentale, pluridisciplinaire,
moins spécialisée, avec davantage de culture générale et des cours
d'anglais. Elle souhaite aussi que chaque étudiant ait un stage
obligatoire au cours des trois ans de ce diplôme ou encore qu'il y ait
davantage de cours d'informatique. La ministre propose encore
d'accroître le suivi des étudiants: tutorat, petits groupes, etc. Un
autre volet consistera également à inciter les BTS et les IUT à
davantage accueillir les bacheliers technologiques et professionnels
afin que ces élèves ne se retrouvent pas à l'université par défaut.

52% d'échec en première année

Pour 2008, l'enveloppe de 40 M d'euros ne se sera disponible qu'à partir
de septembre prochain: les présidents d'université ont accepté la
semaine dernière de puiser sur les fonds propres des établissements pour
démarrer le plan au début de l'année.

Selon les chiffres du ministère, sur les 280.000 étudiants qui entrent
chaque année à l'université, 52% échouent en fin de première année, 30%
redoublent, 16% sont réorientés et 6% abandonnent leurs études. En outre
seuls 64% des étudiants qui entrent à l'université en sortent avec un
diplôme de licence (d'où un taux d'échec proche de 40%).


*(D'après agence)*

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THIERRY GAIFFE


Crédit d'impôt recherche, une réforme favorable aux PME
[ 12/12/07 ]

http://www.lesechos.fr/info/analyses/4656340.htm

Comme toute réforme, celle du crédit d'impôt recherche suscite de
nombreuses réactions. En quelques mots, il s'agit de ne plus prendre en
compte l'accroissement des dépenses de R&D d'une entreprise dans le
calcul de son crédit d'impôt, mais seulement le montant de ses dépenses
pendant l'année précédente, et d'augmenter d'une manière très importante
le crédit d'impôt auquel il donne droit : 30 % de ces dépenses, au lieu
de 10 % précédemment.

Le Comité Richelieu, association française des PME innovantes, se trouve
du côté de ceux qui soutiennent cette réforme, car elle renforce et
simplifie ce dispositif pour la majorité des PME innovantes, ce qui est
pour nous une excellente nouvelle. Ainsi, 87 % des 1.600 PME innovantes
associées à notre organisation s'y déclarent favorables.

Il est vrai que certaines PME innovantes bénéficieront moins que
d'autres de la réforme dans un premier temps. Il s'agit des très jeunes
entreprises qui font croître très fortement leurs dépenses de R&D. Ce
type d'entreprises doit bien sûr être pris en compte et respecté, mais
il ne nous semble pas qu'il soit pour autant nécessaire de modifier
sensiblement le projet de réforme, car il perdrait alors en simplicité.
La véritable réponse nous semble se trouver du côté des perspectives
offertes par la fusion entre Oseo et l'AII, qui pourrait permettre
d'apporter un soutien plus fort et plus ciblé sur les PME à forte
croissance. A côté de cette réponse structurelle, nous souhaitons une
adaptation de la réforme prévue en portant à deux ans la durée pendant
laquelle les nouvelles entreprises peuvent bénéficier d'un crédit
renforcé (50 % au lieu de 30 %).

Un autre aspect de la réforme pose débat : il est envisagé de ne plus
prendre en compte les avances remboursables dans l'assiette des dépenses
donnant droit à un crédit d'impôt. Rien que de très normal à première
vue, car ces avances sont des soutiens publics sur lesquels on ne
comprend pas très bien que l'entreprise puisse demander un crédit
d'impôt, sauf bien sûr au moment du remboursement. Le véritable problème
est ailleurs et tient à ce que ces avances remboursables ne sont pas des
aides comme les autres, car elles sont considérées comptablement comme
des dettes, ce qui pénalise l'entreprise. La France reste l'un des
derniers pays où l'on demande aux PME de rembourser les aides à
l'innovation dont elles bénéficient. Le Comité Richelieu souhaite qu'il
soit mis fin à cette singularité, même si cela devait entraîner un plus
fort taux de sélection des entreprises bénéficiaires. Ici encore, la
fusion entre Oseo et l'AII ouvre de nouvelles perspectives.

Cette réforme comporte également un déplafonnement des dépenses donnant
droit à crédit d'impôt, ce qui va entraîner une augmentation des aides
apportées aux plus grandes entreprises. Il est vrai que les retombées
des dépenses de recherche pour notre économie ne dépendent pas de la
taille de l'entreprise qui les finance, mais nous rappelons toutefois
que la France manque aujourd'hui d'entreprises d'envergure mondiale. Il
est donc avant tout nécessaire de créer les conditions permettant aux
meilleures PME innovantes de se développer. Est-ce contraire à un
soutien aux entreprises qui sont déjà grandes ? Nous ne le croyons pas.
Les PME innovantes ont besoin de grandes entreprises fortes et proches,
qui puissent être leurs premiers clients et leur apporter ainsi chiffre
d'affaires et références leur permettant de se projeter à l'exportation.
C'est pourquoi nous suggérons que le soutien qu'il est prévu d'apporter
aux grandes entreprises soit conditionné. Il ne s'agirait pas d'imposer
une contrepartie irréaliste qui créerait des contraintes impossibles à
respecter, mais d'un engagement à la mobilisation en faveur des PME
innovantes, sous la forme de la signature du Pacte PME prévoyant des
outils de renforcement du chiffre d'affaires et des indicateurs de suivi
du résultat.

Ces trois aspects étant précisés, ne laissons pas passer l'occasion
d'une telle réforme dont la simplicité et le caractère massif nous ont
parfaitement séduits et sont un atout majeur pour le développement de
l'innovation dans notre pays.


THIERRY GAIFFE est président du Comité Richelieu.
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