L'université contre la LRU
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

L'université contre la LRU


Forum du mouvement anti LRU de la région tourangelle.


 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Nike : Jusqu’à 50% sur les articles de ...
Voir le deal

 

 Dépèche AEF sur le rapport Attila (chap. Recherche)

Aller en bas 
AuteurMessage
Nicolas




Nombre de messages : 165
Date d'inscription : 05/12/2007

Dépèche AEF sur le rapport Attila (chap. Recherche) Empty
MessageSujet: Dépèche AEF sur le rapport Attila (chap. Recherche)   Dépèche AEF sur le rapport Attila (chap. Recherche) Icon_minitimeVen 25 Jan - 16:54

Il est nécessaire de "rendre" la recherche française "plus compétitive".
C'est la principale conclusion, en matière de recherche, du pré-rapport de la commission Attali pour la rénovation de la croissance. L'ensemble des 314 "décisions"
préconisées devront être mises en place entre avril 2008 et juin 2009,
précise la commission. Voici les principaux éléments de ce document, s'agissant de la recherche.

CNRS. "Seuls les laboratoires stratégiques au plan international (les grandes plateformes en particulier), définis après avis d'un comité composé exclusivement de très grands spécialistes étrangers, resteront des instituts du CNRS", celui-ci devant "limiter le nombre de ses unités mixtes" et se recentrer sur "ses unités propres".

ANR. Il faut "financer davantage la recherche publique sur projet et à la
performance". L'ANRdoit "renforcer sa fonction d'agence de moyens afin de
définir et de conduire des grands projets à court terme (3 ans)". Et les
projets "doivent être financés à coûts complets, contrairement aux pratiques actuelles".

ORGANISMES PLURIDISCIPLINAIRES. Parallèlement, il faut "renforcer les
principaux organismes de recherche pluridisciplinaires" et "spécialisés" disposant de "grands équipements" (CEA, Inra, Inserm et Ined). Dans ce cadre, il faut notamment "organiser des financements incitatifs pour les grands projets ou les financements communautaires". Ainsi, "l'ensemble des unités de recherche" (des EPST) et des "unités d'enseignement et de recherche (dans les universités) doivent pouvoir être financées pour une partie significative de leur budget à partir de ces financements innovants".

SECTEUR PRIVÉ. Par ailleurs, il convient de "rapprocher le fonctionnement de tous les établissements publics de recherche des meilleures pratiques du secteur privé (évaluation, promotion, mobilité, etc., flexibilité de
fonctionnement)".

AGENCES SPÉCIALISÉES. Le rapport propose aussi qu'une fois des "pôles
universitaires pluridisciplinaires en place, le schéma souhaitable sera
constitué d'agences spécialisées par grands thèmes conjuguant le rôle
d'agence de financement pour des équipes universitaires externes, sur appels d'offres, et le support de ses laboratoires propres, sur les modèles des États-Unis, comme de la Grande-Bretagne".

ENSEIGNANT-CHERCHEUR. Le rapport préconise de "réformer le statut
d'enseignant-chercheur". Il faudrait "recruter et financer (salaires,
frais de fonctionnement et équipement) tous les nouveaux chercheurs sur des contrats de 4 ans". À l'issue de cette période, "une évaluation décidera si son projet pourra être prolongé. Aucun chercheur ne devra bénéficier de plus de deux (ou exceptionnellement, trois) contrats de 4 ans successifs." Il faut aussi "attirer, conserver et promouvoir les meilleurs chercheurs par un niveau plus attractif de salaire".

CHERCHEUR. Autre proposition: "simplifier les dispositifs de rémunération
complémentaire sur contrats des chercheurs du secteur public, moduler les
obligations de service des enseignants-chercheurs en fonction de leur
activité de valorisation de la recherche".

VALORISATION. En outre, il faut "imposer aux établissements et organismes de recherche de consacrer à la valorisation de la recherche 10% de leur budget récurrent, pour les amener à apporter la preuve du concept de leurs innovations".

RECHERCHE PRIVÉE. Pour développer "la recherche privée", il convient d'
"ouvrir les conseils des écoles doctorales à des représentants d'entreprises
intéressées" et "focaliser les relations entre secteurs publics et privés
dans les pôles de compétitivité". Le rapport propose aussi de "simplifier les
dispositifs d'allégement des charges qui, en pratique, imposent des
conditions d'éligibilité restrictives" et "ne servent que les 'jeunes entreprises innovantes' du secteur des services aux entreprises, au détriment des entreprises industrielles".
Revenir en haut Aller en bas
 
Dépèche AEF sur le rapport Attila (chap. Recherche)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Rapport du MINEFI
» On est tous des privilégiés par rapport à d'autres !
» Investissement/Frais d'inscription : rapport OCDE

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
L'université contre la LRU :: Choses diverses-
Sauter vers: