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 Investissement/Frais d'inscription : rapport OCDE

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Nicolas




Nombre de messages : 165
Date d'inscription : 05/12/2007

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MessageSujet: Investissement/Frais d'inscription : rapport OCDE   Investissement/Frais d'inscription : rapport OCDE Icon_minitimeJeu 10 Sep - 0:47

Citation :
Selon L’AEF :

« Les dépenses consacrées à l'enseignement supérieur en France sont nettement inférieures à la moyenne de l'OCDE. Cet écart a même tendance à s'agrandir avec certains pays, notamment parce que beaucoup d'États ont mis en place des droits d'inscription et des partenariats avec des entreprises pour augmenter la part de financement privé des universités », indique Éric Charbonnier, chargé de mission à l'OCDE lors la présentation de l'édition 2009 de la publication « Regards sur l'Éducation », mardi 8 septembre 2009. Éric Charbonnier cite notamment l'Espagne, le Portugal ou l'Autriche, pays dans lesquels l'accès à l'enseignement supérieur est payant pour les étudiants.

« Il y a une réflexion à mener en France sur les frais d'inscription », ajoute Éric Charbonnier. « On pourrait se dire, si d'autres pays le font, pourquoi pas nous ? Toutefois, il y a d'autres problèmes en France, à savoir le fort taux d'échec à l'université ainsi que la difficulté pour des diplômés de certaines filières de trouver un emploi. Par conséquent, il serait difficile de mettre en place des frais d'inscription à l'entrée de cursus qui ne débouchent pas sur un emploi. On pourrait en revanche y réfléchir pour les filières à forte employabilité. Pour les autres, il faut améliorer les débouchés. »

Voici les principaux points de ce rapport.

DÉPENSE PAR ÉTUDIANT. Abstraction faite des activités de recherche et de développement et des services auxiliaires, les dépenses annuelles par
étudiant sont en moyenne de 8 418 dollars (5 800 euros) dans l'OCDE. Les montants par étudiant ne représentent pas plus de 5 000 dollars (3 445 euros) en Hongrie, en Pologne, en République slovaque et en Turquie mais dépassent la barre des 10 000 dollars (6 891 euros) en Autriche, au Canada, aux États-Unis, en Norvège et en Suisse. En France, cette dépense est de 7 349 dollars (5 064 euros).

COÛT DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR POUR LES MÉNAGES. « L'investissement public dans l'enseignement supérieur est élevé dans de nombreux pays, mais l'investissement privé (par les ménages essentiellement) l'est encore plus dans la plupart d'entre eux », note l'OCDE. Coûts directs et indirects confondus, les particuliers investissent plus de 50 000 dollars (34 455 euros) dans leurs études supérieures en Allemagne, en Autriche, au Canada, aux États-Unis, en France (au 5e rang) et en Italie. Ce montant est supérieur à 50 000 dollars en France, où le manque à gagner représente une grande part de l'investissement privé. « En période de difficultés économiques, la décision de poursuivre des études supérieures peut donc être difficile à prendre, car les enjeux sont élevés, surtout pour les jeunes issus de milieux moins favorisés. »

RÉUSSITE. Les hausses des taux de réussite dans le supérieur sont particulièrement marquées depuis dix ans, note l'OCDE. En moyenne, les pourcentages de diplômés du supérieur ont pratiquement doublé, passant de 20 % en 1995 à 39 % en 2007. Dans certains pays, comme l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni, les taux de réussite sont nettement gonflés grâce aux étudiants étrangers, précise l'OCDE. Les États-Unis ont en revanche vu leur classement concernant cet indicateur passer de 2e en 1995 à 14e en 2007. L'OCDE indique ne pas disposer de données pour la France sur ce point.

(dépêche 110175 du 08/09/09)


L'IE (Internationale de l'éducation) « s'inscrit en faux contre le plaidoyer fort de l'OCDE en faveur de frais de scolarité dans l'enseignement tertiaire. « N'oublions pas que la Finlande, la Norvège et la Suède, constamment parmi les pays possédant les meilleurs taux d'entrée à l'université et les meilleurs résultats académiques, ne font pas payer le moindre frais de scolarité », rappelle l'IE. Il s'agit là d'une « preuve forte de la valeur de l'ouverture à tous des portes de l'enseignement supérieur ».

« Le rapport révèle une tendance inquiétante éloignée d'un financement public et allant vers un investissement privé dans l'éducation, tout particulièrement aux niveaux de la petite enfance et de l'université », estime l'IE. En insistant sur la notion de « bien public », la fédération syndicale est « tout à fait d'accord pour dire qu'investir dans l'éducation s'avère une stratégie intelligente face à la récession économique ».

La fédération syndicale internationale souligne aussi qu'il faut « garder à l'esprit que les données les plus récentes de ce rapport remontent à 2007, et ne reflètent donc pas la situation actuelle amenée par la crise économique et financière ».

(dépêche 119229 du 09/09/09)

Consulter le rapport de l’OCDE : http://www.oecd.org/document/24/0,3343,fr_2649_39263238_43597502_1_1_1_37455,00.html
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